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Ex-libris Auguste-Marie-Raymond dARENBERG, comte de soldes LA MARCK (1753-1833).
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Product Name: Ex-libris Auguste-Marie-Raymond dARENBERG, comte de soldes LA MARCK (1753-1833). Objet modifié:NonRégion:BelgiqueType:Ex-librisEpoque:XVIIIème siècleThème:Blason soldes Nombre de pages:1
Ex-librishéraldique anonyme dAuguste-Marie-RaymonddARENBERG, comte de LA MARCK (1753-1833).
Dorà la fasce échiquetée dargent et de gueules à trois tires [LA MARCK].
Deux griffons, manteau, couronne de Prince du Saint-Empire, collier & croix de Saint-Hubert.
Gravuresur cuivre 18e, 75 x60 mm
(G. MEYER-NOIREL & J. LAGET, Répertoire général des ex-libris français, N° A 711).
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Auguste Marie Raymond,prince dArenberg(-Bruxelles†-Bruxelles), seigneur deLummen, deRaismes(1784-1789),grand dEspagnede1reclasse, plus connu sous le nom decomte de La Marck, fut unmilitaireau service de la France,diplomateetdéputéauxÉtats généraux de 1789.
Biographie
Au service de France
Auguste Marie Raymond était le deuxième fils issu du mariage deCharles Marie Raymond dArenbergavec Louise-Marguerite de la Marck, fille et héritière unique de Louis Engelbert comte de la Marck (1701- 5 octobre 1773 au château deFléville) dernier descendant mâle descomtes de La Marcket de sa première épouse Henriette Marie Anne comtesse de Bienassis. Le comte de la Marck disposa en faveur de son petit-fils durégimentdinfanterieallemande(lerégiment de La Marck) qu'il possédait en pleine propriété au service de France. À la mort de sonaïeul, le prince Auguste prit le titre decomte de La Marck.
Il fut envoyé dans l'Inde avec son régiment et prit part aucombat de Gondelour, où il fut grièvement blessé d'un coup defusildans la poitrine.
Rentré en France, il reçut une seconde blessure dans undueloù il avait été provoqué par unofficiersuédois; celui-ci reçut un coup d'épée dans l'œil et tomba mort. Quelque temps après, le comte de la Marck fut nommémaréchal de campet inspecteur divisionnaire dinfanterieenAuniset enPoitou.
États générauxetRévolution brabançonne
Ce fut là qu'il reprit ses relations avecMirabeaudont il avait fait la connaissance l'année précédente et dont il partageait, à certains égards, les opinions politiques. De même que Mirabeau, il aurait voulu établir en France le gouvernementmonarchique constitutionnel. Necker fit échouer les premières tentatives du comte de la Marck pour rallier Mirabeau àla cour.Il avait épousé, en1774, lamarquisedeCernay, qui lui avait apporté endotla magnifique terre deRaismes, entreValenciennesetTournai. La possession de ce domaine lui permit, en1789, quoiqu'il ne fût pointnaturaliséfrançais, de représenter la noblesse duQuesnoyauxÉtats généraux de 1789.
Une lettre écrite par lui au comité deGand, le, montre quil ne se désintéressait pas de larévolution brabançonne, à laquelle les États de Flandre venaient de le rattacher en acceptant loffre de ses services. Il conseille
«[...]lunion préalable desprovinces belges, cette force sans laquelle la patrie ne recouvrera jamais sa liberté, et qui leur permettra de négocier facilement avec les puissances voisines qui, jusque-là, peuvent feindre dignorer, ou même ignorent réellement quelle cause, quels projets, quels hommes les étrangers serviraient en intervenant dans le mouvement des Pays-Bas, quon ne saurait encore qualifier au dehors dinsurrectionvraiment nationale. Si cest uneconstitutionentièrementrépublicaine, et par conséquent la guerre, mais une sainte et juste guerre que vous voulez, il faut employer tous les moments de larmistice qui vient dêtre signé à y décider les provinces, à déterminer leur contingent dhommes et dargent, à se procurer avec abondance des armes et des munitions, en un mot à organiser très rapidement une force militaire, à intéresser les puissances voisines, ou plutôt à les désintéresser de cette grande révolution. Si ce nest que pour regagner surlEmpereurles avantages que vous avez perdus, il faut encore et la coalition des provinces, et lintervention paisible et la garantie efficace des puissances voisines, mais par dautres procédés, et avec des préparatifs dune autre nature. Pour moi, qui verserai jusquà la dernière goutte de mon sang pour recouvrer la liberté de mon pays et même pour en faire une heureuserépublique fédérative, je déclare que le ne consentirai jamais à donner mon pays à une autre puissance, et même que je mopposerai de toutes mes forces à une révolution qui ne tournerait quau profit de quelques ambitieux subalternes et perfides.»
Le comte de la Marck quitta la France et se rendit dans lesPays-Bas autrichiens, où il prit une part assez notable àla révolutionqui venait d'éclater contreJoseph II. Il fut un des chefs duparti démocratiqueet apposa sa signature sur l'adresse célèbre queVonck, au nom de la Société patriotique, présenta, le, aux états deBrabantpour obtenir une représentation plus équitable destrois ordres.
Il protesta ensuite, avec énergie, contre les violences dont furent victimes les signataires de cette adresse et les adhérents de Vonck.
Les Impériaux, dabord battus par les patriotes belges, eurent bientôt raison dune révolution affaiblie par des dissentiments et des rivalités dinfluence. Proscrit lui-même, il dut faire valoir sa qualité d'officier généralau service de France pour échapper à la rage du parti victorieux.
Il retourna enfin dans sa terre deRaismes, regrettant amèrement le rôle qu'il venait de jouer. Ce fut même pour lui un remords qui le tourmenta longtemps:«Cette révolution, dit-il, dans sesSouvenirs,ne convenait point à mes sentiments et n'était pas d'accord avec mes principes.»
Appelé àParisparM. de Mercy-Argenteau,ambassadeur dAutriche, le comte de La Marck apprit queLouis XVIetMarie-Antoinettevoulaient enfin se servir de l'influence de Mirabeau. Pour se conformer au désir de la reine, il devint alors l'intermédiaire des secrètes négociations de Mirabeau avec la cour. Il fut aussi dépositaire du million queLouis XVIavait promis au redoutable orateur. Mirabeau mourut, le, dans les bras du comte de la Marck qu'il avait nommé sonexécuteur testamentaireet à qui il avait confié les minutes de ses correspondances avec la cour.
Au service de l'Autriche
Cédant aux instances de M. de Mercy, le comte de la Marck aurait voulu se remettre dès lors au service de l'Autriche; mais ses offres furent déclinées par l'empereur Leopold II. Toutefois, après la clôture de l'Assemblée constituante, le comte de La Marck quitta définitivement la France et vint rejoindre M. de Mercy àBruxelles. Ce ministre le fit travailler avec lui à ses correspondances les plus secrètes.
Au mois d', l'empereur François IIrappela officiellement le comte de la Marck au service del'Autricheavec le grade deGeneralmajor. Le comte, qui avait repris son premier titre deprinced'Arenberg, ne fut pourtant pas appelé sur leschamps de bataille.
Ce fut comme négociateur adjoint à M. de Mercy qu'il s'efforça de servir l'Autriche pendant les années1792et1793. Il se signala principalement par ses démarches incessantes et ses efforts courageux pour sauver la reine Marie-Antoinette.
Employé par lebaron de Thugutdans quelques négociations contre legénéral Bonaparte, ce qui lui ferma, pendant la durée duPremier Empire, les portes de la France.
Après laseconde invasion des FrançaisenBelgique, le prince d'Arenberg suivit M. de Mercy auxchâteaux Augustusburg et FalkenlustàBrühl, près deCologne.
Il fut ensuite appelé àVienne (Autriche)et chargé d'une mission confidentielle près des armées autrichiennes qui se trouvaienten Italie. Lorsque ces armées eurent quitté l'Italie, le prince Auguste, qui était àZurichau commencement de l'année1796, prit la résolution d'abandonner le service actif. Il passa deux ans enSuisse, puis il retourna à Vienne, où il se fixa définitivement, ayant perdu toute sa fortune et n'ayant pour ressource que son traitement de général major en non-activité.
Fin de carrière
À la formation duroyaume des Pays-Bas, en1815, il donna sa démission du service d'Autriche et rentra àBruxellesavec le grade delieutenant général. Il conserva, jusquà la fin, contre la France, une rancune que le temps ne put adoucir.
Le prince Auguste n'oubliait point l'engagement qu'il avait contracté avec Mirabeau, sur son lit de mort, de soumettre à la postérité, selon ses propres expressions, les pièces du procès qu'on voudrait faire à sa mémoire et de rendre le témoignage qu'il devait à ses énergiques et loyaux efforts pour sauver sa patrie et son roi. En1826, le prince commença la rédaction de ses souvenirs et le classement des papiers que Mirabeau lui avait confiés. Cette tâche l'occupa pendant les dernières années de sa vie; mais il ne voulait rien publier de son vivant: il avait résolu, dit-il lui-même, de laisser à d'autres le soin de faire de cesSouvenirset de ces matériaux un usage convenable.
Le prince Auguste d'Arenberg mourut àBruxellesle, laissant à M. de Bacourt le soin pieux de mettre au jour laCorrespondance du comte de La Marck avec le comte de Mirabeau. Ce recueil, d'une importance capitale, a été publié en1851.
Publications
Correspondanceentre lecomte de Mirabeauet lecomte de La Marck,princed'Arenberg, pendant les années1789,1790et1791: recueillie, mise en ordre et publiée par M. Ad. de Bacourt, ancienambassadeurde France près lacour de Sardaigne,vol.2 vol. in-8°,;
(de)Briefwechsel zwischen dem Grafen von Mirabeau und dem Fürsten A. von Arenberg, Grafen von der Mark, etc.: nach der franzosischen Ausgabe des Hern Ad. von Bacourt deutsch bearbeitet von J.-Ph. Städtler, ehemaliger Geh. Sekretär des Fürsten A. von Arenberg,vol.2 vol. in-12, Bruxelles et Leipzig,;
Vie familiale
Fils deCharles Marie Raymond(-châteaudEnghien,Hainaut†- château dEnghien),généraldartillerie,feld-marechaldes armées delEmpereur,gouverneurdeMons,Grand bailli du Hainaut(1754),conseiller dÉtat, et de Louise-Marguerite, fille et héritière unique deLouis-Engelbert, dernier descendant mâle descomtes de La Marck, Auguste-Marie-Raymond était le frère cadet deLouis-Engelbert dArenberg.
Il épousa, leau château deRaismes, près deValenciennes, Marie-Françoise Le Danois (-Raismes†), fille deFrançois Joseph Le Danois,marquisdeJoffreville(-Nouvion-Porcien†1759) etfilleuledeFrançois Marie Le Danois,marquisedeCernay,baronnedeBousies, dame deRaismes, héritière des biens susdits. De cette union, il naura quun fils, dernier mâle de sa branche:
Ernst Engelbert Louis Marie(†),prince dArenberg, marié, leavec Sophie (†),princessedAuersperg, dont une fille:
Eléonore(-Vienne (Autriche)†-Montreux), mariée, le, à son cousin (petit-fils deLouis-Engelbert dArenberg), leducEngelbert-Auguste dArenberg, dont postérité.
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Ex-libris Auguste-Marie-Raymond dARENBERG, comte de soldes LA MARCK (1753-1833).
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